DE LA NATURE DES VILLES : HISTOIRE DES MUTATIONS URBAINES | VALÉRIUS TIGIO - ANGELIKA ÉCOSYSTEM
Entrée libre et gratuite
De la nature des villes : histoire des mutations urbaines - Conférence agitée et créative
La ville et les métropoles ont toujours été l’objet d’un phénomène « (para) doxal », à la fois lieu de pouvoir, d’innovations et de changement social, mais aussi espace d’aliénation, de conditionnement et de contrôle politique. C’est ce que rappellent Valérius Tigio et Serafin Morccark, universitaires hors normes, dans cette conférence « agitée » et « poëtique » où se mêlent lectures (La Boétie, Spinoza, Rousseau, Marx, Mumford, Lefebvre, Stiegler, Comité invisible..), musique, vidéo, controverses, etc. Avant de conclure en envisageant le devenir des hyper-villes dans le cadre de l’avènement des métropoles digitalisées : fabriques du consentement et du contrôle généralisé… ou espaces d’émancipation et de renouveau du politique ?
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Valérius Tigio / Angelika Ecosytem
Valérius Tigio enseigne aujourd’hui la sociologie et les politiques publiques de l’environnement et des innovations à l’Institut polytechnique de Bordeaux/Enseirb et à l’ISIC (Université Michel de Montaigne). Il s’est spécialisé dans les questions de médiation, et de représentations sociales de l’environnement et de la technique. Il a fondé la structure Angelika Ecosytem qui s’implique dans des actions de création (« forum-théâtre », films, performances photographiques, créations plastiques, etc.), menées avec les habitants dans le cadre d’appel à projet et de marchés publics en lien avec le bureau d’étude ECIC (plan climat de Mérignac). Il est aussi réalisateur de documentaires sur l’écologie politique et l’éducation populaire (L’Angélique et les ragondins, MachineS, SubmersionS). Valérius Tigio se tourne aujourd’hui vers des activités de performances et de créations, notamment avec le Parti Collectif, qui allient le savoir académique et l’éducation populaire, afin de participer à l’hybridation des savoirs formels et non formels.
Serafin Morccark
Docteur en philosophie et en science de l’information et de la communication, Serafin Morccark est aujourd’hui responsable du pôle Humanités Digitales de l’Université Bordeaux-Montaigne. Ses recherches portent sur l’anthropologie des technologies contemporaines et sur l’usage des TIC en milieu urbain, suivant deux axes : l’établissement de nouvelles pratiques éditoriales en ligne, et l’industrialisation contemporaine du langage et de la culture, en lien avec les processus d’innovation et de valorisation dans le cadre d’une économie de la contribution. Cofondateur de la revue études digitales chez Classiques Garnier, Serafin Morccark est l’auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels La Société éclatée, le retour de l’objet local (éditions de L’Aube, 2014) et Poétique du numérique 3 (L’Entretemps, 2015). Il dirige l’équipe E3D (« Etudes Digitales : des Données aux Dispositifs ») et participe aux projets de réseau européen des Digital Studies et au Musée virtuel de la pensée. Il est membre du CA d’Ars Industrialis.
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CONTEXTE - Déprogrammation.
L’espace de deux semaines et trois week-ends, du matin au soir et vice-versa, la manufacture atlantique ouvre tous ses espaces à la surprise et à l’inconnu. Déprogrammation, c’est une petite république culturelle cosmopolite et autonome ; une zone de libre-échange à la fois modeste et généreuse, éphémère et inoubliable, essentielle et dérisoire, où interviennent et dialoguent tous ceux qui en ont envie, autour (et au détour) d’un spectacle ou d’un bal, d’une performance artistique ou d’une permanence associative, d’un repas ou d’un débat, d’un atelier ou d’un dj-set, d’un film ou d’un concert... ou d’une intervention impromptue et spontanée. À vous de décrypter les anagrammes de tous les artistes et intervenants... et de vous laisser déprogrammer avec nous !
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